Mise en place d\'une structure de gestion et d\'entretien de la RIP 107 (79 km) à Tsivory - Amboasary Sud.

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Structure d'entretien RP 107
Projet : Activités diverses
Financer par : FIDA
Début d'intervention : Novembre 2005
Fin d'intervention : Octobre 2006

La zone Haut Bassin de Mandrare constitue le grenier à riz de la région Anosy par ses milliers d’hectares de riz et de manioc. Cette zone est reliée au reste du district d’Amboasary et de la région Anosy par la route RIP 107. Rendre cette route praticable et accessible sur une grande partie de l’année est donc d’une importance capitale autant pour le développement de la zone que pour la sécurité alimentaire dans la région.

La RIP 107 a pu bénéficier du financement du Programme Sectoriel Transport (PST) et la réception provisoire des travaux a eu lieu en août 2004. Les dispositifs d’entretien après la période de garantie devaient être mis en place pour que la route joue son rôle de précurseur du développement, et un atelier pour la pérennisation de la RIP 107 a été organisé au mois de juillet 2004 à Amboasary.

Faisant suite aux recommandations de cet atelier, le projet PHBM a demandé la collaboration de l’ONG Lalana pour la mise en place d’un système de protection et de maintenance de la route, basé sur la participation des riverains, et avec l’implication des autorités et parties prenantes (opérateurs économiques, transporteurs, associations locales, opérateurs de développement).

Région concernée

Province de Toliary : 6 communes rurales dans les fivondronana d’Amboasary Sud et d’Ambovombe

Les résultats attendus de l’appui de l’ONG Lalana étaient :

• Une ou des structures locales de maintenance de la RIP 107, formalisée au niveau des instances administratives.

Il a été décidé une structure unique pour la maintenance de l’ensemble de la RP 107. L’Assemblée Générale Constitutive tenue en février 2006 a été constituée par des représentants des concernés et bénéficiaires : autorités communales, transporteurs et commerçants, agence et projets de développement (FAFAFI, PHBM, Hevitra Maro), et de la société civile (Mission Catholique, Tranoben’ny Tantsaha).

La structure d’entretien est dénommée LOVASOA, et enregistrée officiellement auprès de la Province.

L’organe de contrôle est à deux niveaux :

  • le commissariat aux comptes pour le contrôle interne qui est assuré par les autorités locales (les maires, les Chefs d’Arrondissement Administratif et la gendarmerie) ;
  • un comité de contrôle et de suivi qui assure le contrôle externe, et qui est composé des représentants de la Région, du District de la DPTP et de la Gendarmerie.


• Un système de protection de la RIP 107 composé de barrières de pluies, de gardes barrières régis par des arrêtés régionaux ou provinciaux

7 barrières de pluies sont prévues, à implanter aux extrémités de l’axe, aux croisements et chefs lieux de commune. Le fonctionnement du système attend la sortie de l’arrêté régional sur les barrières de pluies dont le projet d’arrêté a été déposé le 12 février 2006 auprès de la province, de la DPTP Tuléar et le 22 novembre 2006 à la région Anosy. Le financement des salaires des gardes barrières reste encore à déterminer.

• Un système de financement composé de péage et des fonds obtenus à partir d'autres financements (Fonds d'Entretien Routier, Fonds Régional de Développement, autres)

Selon les recommandations de l’atelier du mois de juillet 2004 à Amboasary, le péage constituera l’une des principales sources de financement de l’entretien. Les tarifs pour chaque type de véhicule, l’organisation de la perception et les modalités de gestion du péage ont été définis par l’Assemblée Générale. La Région va participer activement à la gestion et au contrôle de ce fonds. Le démarrage du péage attend la sortie de l’arrêté régional dont le projet de texte a été déposé en février 2006 auprès de la province de Tuléar et en novembre 2006 pour la région Anosy.

• Un système de maintenance et d'entretien basé sur la participation des riverains

En complément des travaux financés par le FER, il est prévu de mettre en place des 6 unités techniques d’entretien au niveau des communes, soit une unité pour chaque commune traversée. Ces unités seront dotées de petits matériels et assureront les travaux de cantonnage ainsi que les points à temps. Une formation de base sur le cantonnage est prévue une fois que la perception du péage aura démarré.